Le
ru de la Mare aux Evées

|
La
Mare aux Evées est artificielle. Elle occupe le fond
d'une cuvette imperméable dont l'épaisseur d'argile
atteint plusieurs mètres et sans véritable évacuation.
Son nom provient de "œuvée", lieu où
les oiseaux et les serpents déposaient leurs œufs |
C'était
autrefois une "vaste crapaudière" marécageuse.
Sous le règne de Louis-Philippe, de 1833 à 1835,
des travaux importants furent entrepris pour assainir ce canton
et pour donner du travail aux chômeurs.
|
Plus
de 20 km de fossés furent creusés, rayonnant
autour d'un bassin central de 12 300 m3 d'après le
plan d'Achille Marier de Bois d'Hyver. Les talus furent plantés
de chênes pédonculés, mais aussi de divers
chênes américains, de sapins, d'épicéas
et surtout de cyprès à proximité du bassin
central.
|

|
Les
fossés de la mare furent à plusieurs reprises
curés entre 1859 et 1982. C'est en 1979 que le Syndicat
intercommunal du ru de la Mare aux Evées fut mis en
place, afin d'assurer l'aménagement et l'entretien
des canaux qui représentent 48 000 mètres de
berges à entretenir. Cet assainissement général
du canton a été entrepris en 1984, parallèlement
à celui de la plaine agricole de la Bière.
|

|
Concernant
six communes alentour (Chailly en Bière, Dammarie les
Lys, Fontainebleau, La Rochette, Perthes en Gâtinais,
Villiers en Bière), le ru termine sa course sur le
territoire de Boissise le Roi, où il se jette dans
la Seine par l'étang de la prairie Malécot.
Proches de notre commune, par la route départementale
D 115 après Chailly en Bière, ces lieux naturels
sont un lieu de promenade insolite. |
|